De l' Article du site des élus du FN d'Epinal à une stratégie plus réaliste pour l'avenir
Nous reprenons ici l'article des élus du FN d'EPINAL. Nous ne partageons pas tout cette analyse, mais une bonne part de celle-ci. Le FN de toujours existe. Il est représenté par plusieurs responsables nationaux ou locaux qui en ont conservé tout le message. Les fondamentaux du mouvement sont également partagés par nos électeurs eux-mêmes.
Par contre, le FN est en train de passer aux mains de l'intrigant Florian Philippot qui le vide de toute référence au christianisme, qui a conseillé à MLP de ne pas être présente lors des manifestations nationales de La Manif Pour Tous, qui n'a pas encore réussi à enlever l'idée de revenir sur la loi du mariage homo, mais qui avait fait passer celle de se rapprocher des musulmans ( un islam à la Française comme pour l'UMP, avec à la clé des facilitations pour le culte musulman...). Même si le ton s'est durci sur ce point - événements et électoralisme oblige- l'idée est là, bien reprise chez Chevènement.
Les élus d'Epinal partent du FN. Mauvais calcul. Rien n'est perdu encore dans notre mouvement. Ils pensent faire campagne pour Debout la République. Erreur tactique. La seule possibilité actuelle pour que la France s'en sorte, c'est - pour 2017- la victoire de Marine Le Pen. Le seul choix pour que le FN ne se retrouve pas vidé de sa substance après mis en place des "boys" de Philippot à tous les postes de commande, c'est son départ du mouvement.
Pour y arriver, la première étape est qu'il ne gagne pas les élections régionales en ALCA et que ceux qui sont restés fidèles aux fondamentaux du parti soient élus ou obtiennent un meilleurs score que lui. La première étape, c'est que Philippot obtienne de moins bons résultats qu'aux européennes et que, par contre, dans les autres régions tous progressent.Pour cela, il ne faut pas hésiter à voter pour la liste dite d'Union de la Droite au regard du mécanisme d'attribution des sièges pour les régionales (25% des sièges à la liste arrivant en tête, puis attribution des sièges restants au pourcentage obtenu par chaque liste). C'est un mauvais moment à passer, mais c'est le seul choix logique.
Cette stratégie est notamment plus pertinente encore pour les Vosges au regard des dysfonctionnements locaux, mais aussi pour la Marne, gérée par Pascal Erre dont la liste qu'il a concoctée pour les régionales est représentative du personnage. Nous avons peu d'informations encore, mais selon une personne contactée qui n'a pas voulu en dire plus on retrouve népotisme, clientélisme, élimination de ceux qui pourraient prendre trop d'importance dans la Marne.
"Les élus d'Epinal quittent le front national
Les
élus des principales villes des Vosges quittent le front national. A
Epinal, à Saint Dié, comme dans de nombreux villages, les élus
frontistes ne se retrouvent plus dans les nouvelles orientations que
prend le parti et dénoncent le fossé toujours grandissant qu’il y
a entre les discours et les actes. « Toutes les valeurs pour
lesquelles nous avions adhéré sont aujourd’hui foulées »,
à force de vouloir trop dédiaboliser et d’être trop pressé de
devenir « un parti comme les autres » le FN est devenu
pire que les autres ! Fini la « méritocratie »,
fini le « non cumul de mandat », place au copinage, aux
cumuls rémunérateurs ; fini les projets économiques pour
notre pays, place aux sujets et aux slogans électoralistes ;
terminé l‘honnêteté, quand on prône la démocratie et les
referendums à tout va et qu’on vire systématiquement et
immédiatement un militant ou élu qui ose donner son point de vue.
Les
élus démissionnaires critiquent aussi vivement le fonctionnement
hermétique et communautaire de leur ancien parti et la gestion
calamiteuse qui en est faite par le secrétaire départemental Jordan
Grosse Cruciani, unique responsable de l’hémorragie dans les
Vosges.
Les
élus de la préfecture et de la sous-préfecture siégeront
dorénavant « sans étiquettes » et continueront à
représenter dignement les valeurs pour lesquelles leurs électeurs
leur ont fait confiance, quant aux élus des petites communes, élus
sur des listes non-politisées, ils continueront à travailler de la
même manière, pour défendre les intérêts de leurs villages."